Au début des années 80 s’est dessinée l’idée de mettre en place une structure d’échanges entre chercheurs et industriels dans les domaines de la cryogénie et de la supraconductivité grâce à l’action concertée de grands industriels tels que l’Air Liquide ou Alstom, du CNRS et du CEA. Le premier colloque de Rennes, en 1984, avait concrétisé cette volonté à travers la création d’une association « loi de 1901 ». Les bases d’un Club CRIN « Cryogénie » sont mises en place en 1985 et ses objectifs fixés l’année suivante, au cours des premières « Journées d’Aussois ». Deux ans plus tard, en 1988, le développement des supraconducteurs, dont la température critique dépassait la température de l’azote liquide, a amené le club à adopter un nouvel intitulé pour devenir « Club CRIN Cryogénie et Supraconductivité » et accueillir de nouvelles activités induites par l’apparition de ces matériaux.
En 1991, l’organisation des Clubs CRIN au sein de l’association nationale « ECRIN », dont les objectifs différaient sensiblement des objectifs initiaux des clubs CRIN, a permis de faire évoluer certaines activités pour développer les « services » aux membres, notamment la réalisation d’enquêtes techniques. Par définition, l’activité des clubs CRIN doit être remise en cause tous les trois ans, et les objectifs de ces clubs étant de regrouper des scientifiques et industriels autour d’un sujet précis, le souhait de voir se pérenniser les activités de la communauté créées dans les domaines de la cryogénie et de la supraconductivité a conduit le bureau du club à proposer son extinction et le transfert de ses activités vers une autre association et leur choix s’est porté sur l’AFF. C’et ainsi que l’Association Française du Froid a décidé la création d’une nouvelle commission « Cryogénie et Supraconductivité » pour accueillir les activités à la fois de l’association « Journées de Cryogénie et de Supraconductivité » et celles du Club CRIN dissout.